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être la grande soeur #NOEL2020

bon on va parler famille un peu

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d'abord, je ne sais pas trop quoi dire pour l'instant. C'est un sujet plutôt complexe.

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Peut-être devrais-je commencer par nommer les avantages, les disfonctionnements ou même mon ressenti?

Etre la première enfant, et voir que l'on a un certain rôle dans une famille, auprès de plus jeunes que soi, est quelque chose de long à réaliser. 

Dans les premières années où un, puis un second et enfin un troisième môme arrive après toi, on est sûrement vite déstabilisé, mais à vrai dire j'étais contente. Je revois les photos que mes parents ont pris de mon premier frère et moi, puis de ma soeur et nous deux, et enfin nous 4. des visages souriants, et ça c'est très cool!

On s'imagine bien que ça ne devait pas être bisounours tout le temps, mais tout de même, je pense que j'avais pas la tête à être trop autoritaire ;)

Quand je grandis, du genre vers les années collège, où mon langage est plus développé, où la maturité arrive pas à pas, je m'aperçois qu'il faut davantage les surveiller, ces têtes de mule! On doit apprendre à coopérer un cran au-dessus, lorsqu'ils passent le cap du ''je dis tout le temps non'', ou de la crise de pleurs parce que je ne veux pas te prêter mon goûter.

Je me rappelle que je leur criais dessus, quand ils m'énervaient, c'est tout. leur donner des baffes, par contre, non. Si quelquefois, je me suis prise à leur donner une claque, de toute façon je m'en voulais beaucoup, et je m'excusais trop de fois! LA VIOLENCE NE RESOUT RIEN, par ailleurs.

 Mon premier frère étant  entré en 6ème lorsque j'étais en 3ème, je me suis prise à vouloir le protéger un peu, parce que je connaissais ce collège, et c'est à sa génération où j'ai trouvé que certaines manières et notions se perdaient, ça se gâtait, quoi. 

au tour de ma soeur, ce qui me stressait énormément, la connaissant. Mais un collège plus rural, où il y avait son frère, ça allait mieux, et ça me rassurait. 

Enfin, mon petit frère number 2, école élémentaire puis début de collège casse-bonbon. courage, bonhomme!

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Maintenant, passons aux années où je me rappelle le mieux de mon comportement, c'est à dire, ces dernières années-là.

Beaucoup de choses ont changé, déménagements, réseaux sociaux, nouvelles contraintes, nouveaux horizons professionnels ou éducatifs... Tant de choses qui nous troublent lorsqu'on est gosse ou ado ou adulte. 

Je me suis encore plus inquiétée, de loin, cette fois, car je n'osais plus aller vers eux, ils me cassaient les pieds dans leur façon d'agir, de parler à l'autre, etc. de mon côté, je ne faisais plus d'efforts pour coopérer, je sais. Aucune excuse, c'était pas la bonne chose à faire. tant pis.

 J'avais peur de beaucoup de trucs qui auraient pu-ou pourraient- leur arriver, le harcèlement, les troubles alimentaires, les critiques sur leur scolarité, la solitude... 

je ne veux pas qu'ils aient des problèmes comme ceux cités. C'est une constante crainte. En fait, je me vois un peu comme une personne sur leur épaule (légère, hein :D) qui va les guider d'une façon invisible, sans toutefois les enfermer dans une bulle. Qu'ils pensent par eux-mêmes, oui, mais il faut toujours un petit faisceau qui te guide.

***

Même si je semble énervée, fâchée contre eux, c'est une réaction peut-être normale, peut-être anormale; j'essaie de m'améliorer pour montrer qu'ils peuvent se confier, que, malgré mes réactions parfois brutos (oui.), je ne souhaite que leur santé, leur bien-être, leur bonheur, surtout! (les cours de philo m'ont dit de pas courir après le bonheur, ok, bah, moi je marche, alors)

être un support pour leur agacements débiles au lycée (je suis vraiment une oreille patiente, mais je juge intérieurement certaines situations absolument inintéressantes et barbantes) , être attentive lorsque couac il y a (je vais aller trouver celui qui t'as insulté  et dire deux mots à ses parents à ce tocard), et savoir modérer des propos pour encourager sa confiance en lui/elle, lui prouver qu'il/elle est très bien, que c'est pas la mort cette note, tu feras mieux, et le prof est moche de toute façon.

Voilà ma vision de ce que c'est, être une grande soeur. 

***

qui que vous soyez, on prend soin de nos proches, et surtout joyeux noël, joyeuses fêtes de fin d'année, je vous souhaite une bonne santé.

 

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L
Oh tu m'a fait pleurer :(
Répondre
C
oh, désolée!